" Tu verras la L2 c'est le plus difficile. "

A la fin de cette année, j'avais l'impression d'être sortie d'une des épreuves les plus difficiles de ma vie.

On nous parle souvent de la PACES comme l'enfer, mais personne ne parle de la difficulté du droit.

Pourtant la L2 est une véritable rupture avec la L1.

Dès la rentrée, ce fut définitif : je ne ferai pas du droit mon métier.

Tout est si dur, complexe, touffu.

Les TD sont nettement plus longs, compliqué, rigoureux.

Mais malgré les difficultés, je majore dans mon TD de droit pénal tout au long de l'année , et gagne un beau 14 en dissertation droit administratif au premier semestre, exercice que j'appréciais tout particulièrement.

Je valide mon premier semestre, pourtant réputé comme le plus difficile de la licence.

Semestre numéro 2

je trouve enfin un rythme efficace de travail, et passe la majorité de mon temps à la bibliothèque, découvrant ainsi l'art de la synthèse, et de décortiquer les arrêts de la Cour.

Quand bien même les matières me sont difficiles, j'apprends à en faire fi et à les travailler de sorte à les apprécier.

Si bien, que mes effort ont porté fruit. Étonnement, j'apprécie mes trois TD, et majore encore une fois dans celui de pénal.

La bibliothèque devient un lieu sacré du savoir, rythmé par les cafés et une volonté ferme de réussir. Objectif réussi.

Les deux tiers de la licence acquis, tout paraît surmontable après ça.